Les proches et les collègues repèrent souvent bien trop tard la personne proche de l’épuisement car le phénomène du burn-out peut se comparer à un immeuble en feu où tout se consume à l’intérieur, mais la façade est toujours là, presque intacte…
Cette image a été celle utilisée dans les années 1980 par le psychiatre Freudenberger, l’un des premiers à définir le burn-out dans son ouvrage L’épuisement professionnel : la brûlure interne, dans lequel il décrit ce qu’il observe sur ses patients : « En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consommer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. »