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Le burn-out : l'immeuble qui se consume de l'intérieur Association Burn Out Dijon
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Le burn-out ou l’immeuble qui se consume de l’intérieur

Les proches et les collègues repèrent souvent bien trop tard la personne proche de l’épuisement car le phénomène du burn-out peut se comparer à un immeuble en feu où tout se consume à l’intérieur, mais la façade est toujours là, presque intacte… Cette image a été celle utilisée dans les années 1980 par le psychiatre Freudenberger, l’un des premiers à définir le burn-out dans son ouvrage L’épuisement professionnel : la brûlure interne, dans lequel il décrit ce qu’il observe sur ses patients : «  En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles.  Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consommer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. »

Le burn-out : pourquoi moi ? association Burn out Dijon
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Pourquoi moi, et pas mon collègue ?

Il existe de multiples définitions du burn-out mais elles convergent toutes vers un point : cet état d’épuisement professionnel à la fois émotionnel, physique et psychique résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel. L’environnement de travail a donc une part de responsabilité dans la situation, mais alors pourquoi moi, et pas mon collègue qui a un poste similaire ? Il ne s’agit pas là de culpabiliser ou de se sentir plus fragile que ses collègues. Non, surtout pas ! La question invite juste à mieux comprendre ce qui se passe : le burn-out est le fruit de la rencontre entre un contexte de travail dégradé et une personnalité pleinement engagée dans son activité professionnelle. On parle de maladie de l’engagement et du sens car les profils des personnes qui traversent un burn-out sont maintenant bien analysés. Tous de « bons élèves » : des personnes investies voire passionnées, consciencieuses voire perfectionnistes, dynamiques et travailleuses, fiables et loyales, empathiques et solidaires. Qui ne rêve pas d’avoir un collaborateur de ce type ? Oui mais quand le contexte professionnel ne donne plus les moyens pour bien faire, quand la performance et la rentabilité font passer la qualité à la trappe, quand l’organisation du travail fait perdre la visibilité et la raison d’être de l’action, ces personnes tentent coûte que coûte de maintenir ce qui fait sens pour elles et finissent pas s’épuiser. Est-ce que ce sont des personnes qui n’ont pas réussi à s’adapter à l’évolution de l’organisation du travail ? Ou bien est-ce l’organisation du travail qui s’est déconnectée de l’humain pour nous jouer une « comédie inhumaine » qui fait perdre les meilleurs de l’entreprise (selon le titre de l’ouvrage de Julia de Funès et Nicolas Bouzou) ? Ce sont peut-être aussi des personnes qui, plus ou moins consciemment, ne veulent pas cautionner cette dérive et nous rappellent l’essentiel. Tout le challenge pour elles sera de retourner à leurs valeurs et de trouver un espace pour pouvoir les exprimer pleinement…

Groupe de paroles Burn out Dijon
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Pourquoi participer à un groupe de parole ?

Vous hésitez à participer à un groupe de paroles… Vous culpabilisez d’être en burn out. Vous avez peut-être honte et vous n’osez pas vous montrer dans cette situation devant d’autres personnes ? Sachez qu’être en burn out n’est pas une faiblesse. Les personnes qui sont en burn out sont des personnes qui ont été fortes trop longtemps, qui sont souvent des piliers de leur entreprise, de leur famille, de leur association… C’est parce qu’elles ont tellement donné aux autres en s’oubliant qu’elles sont aujourd’hui dans cette situation. Quelle honte à avoir mis ses qualités, son énergie et son travail au service des autres ? S’il faut culpabiliser de quelque chose, c’est de ne pas avoir pris de temps pour vous. Le burn out est venu vous dire qu’il est grand temps de le faire. Vous n’avez pas le temps de venir. Il y a plus urgent à faire. Vous avez des problèmes matériels, financiers, administratifs à résoudre en priorité. Bien sûr ! Et il faut s’en occuper ou trouver de l’aide pour cela, comme celle d’une assistante sociale par exemple. Malheureusement, c’est double peine quand on est en burn out : on a tellement besoin de  se reposer et c’est là que les circonstances nous infligent toutes ces tracasseries administratives et financières alors que le cerveau n’en peut plus. Mais la priorité ultime pour sortir de cette situation, c’est de prendre du temps pour vous. Pour se reposer, se ressourcer et surtout comprendre ce qu’il vous arrive. Les rencontres du groupe de paroles sont une opportunité qui vous est offerte pour cela. Vous pensez que vous n’y voyez pas assez clair dans votre situation et que vous ne pourrez pas présenter les choses correctement devant d’autres personnes. Arrêtez de vous mettre (encore une fois) la pression et de vouloir être parfait(e), même dans votre burn out. Tout est en vrac dans votre tête, et vous avez l’impression que c’est pareil dans votre vie ? Et bien c’est le moment d’échanger avec d’autres. Vous verrez que vous n’êtes pas le ou la seul(e) dans ce cas, et que d’autres ont traversé cette période d’obscurité avant d’aller vers du mieux. Exprimez ce qu’il y a de flou, écouter les autres en retour, vous permettra de comprendre, prendre conscience et peut-être même trouver quelques pistes. Vous n’avez pas très envie de parler. Parler n’est pas votre truc. Sachez que vous pouvez venir tout de même. Nous respecterons votre humeur ou votre façon d’être et vous pourrez écouter et profiter de l’énergie du groupe pour vous ressourcer. Et aussi avoir quelques bonnes adresses ou bons tuyaux pour gérer la situation. Vous ne pouvez pas vous permettre de dépenser de l’argent. Votre revenu a diminué. L’association Burn Out Dijon fait tout pour offrir un appui aux personnes à très bas prix. Votre première participation est gratuite puis c’est 15€/an d’adhésion et tous les ateliers sont en don libre pour permettre à chacun d’en bénéficier. C’est investir sur vous, sur votre avenir, pour sortir de cette situation et rebondir vers quelque chose de mieux qu’avant, qui vous convienne davantage et vous rende plus épanoui(e). Parler à d’autres personnes vous semble inutile. Vous allez déjà voir un psychologue ou autre thérapeute. Les bienfaits des groupes de paroles sont démontrés depuis longtemps et sont complémentaires à un suivi thérapeutique individuel. Leur but est de partager les expériences, de mettre en commun le vécu de chacun, d’exprimer ses difficultés et d’apprendre des expériences des autres. La rencontre qui s’y déroule réduit l’isolement tellement pesant et anxiogène. Le sentiment d’être incompris, même par ses proches, l’impression d’être au ban de la société sont alors grandement diminués. La confiance qui s’installe entre les participants, accueillis dans un espace bienveillant et en toute confidentialité, permet de trouver des clés et des pistes pour sa propre situation. L’énergie qui se dégage du groupe permet à chacun d’enclencher plus facilement le changement. Sans avoir essayé, vous ne saurez pas ce que cela peut vous apporter. Vous pouvez aussi vous reporter aux commentaires laissés par les participants sur ce site. Vous vous sentez trop faible pour participer à un groupe, pas assez en forme. Effectivement, si vous n’avez pas retrouvé suffisamment d’énergie et dépassé le stade de la sidération par rapport à ce qu’il vous arrive, et surtout si vous n’avez pas vu un médecin pour faire le point sur votre état, il est préférable de ne pas venir tout de suite. Ce sera pour dans quelques semaines ou mois. N’hésitez pas à nous contacter pour savoir si c’est le bon moment pour vous.

épuisement burn out dijon
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Suis-je proche du burn out ?

L’association « Souffrance et travail » propose un questionnaire d’auto-évaluation de l’épuisement professionnel, élaboré par Marie Pezé. Ce questionnaire est à destination à la fois des cliniciens et des patients. Pour Marie Pezé « Ce test n’est pas une échelle d’autoévaluation chiffrée dont raffolent les médecins, de par leur formation scientifique. C’est un parcours clinique permettant, au fil des cases, de mesurer les modifications souvent infraliminaires, subreptices, dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, qui font évoluer un salarié vers l’épuisement. » Consulter le questionnaire

Les différents types de repos - Burn out Dijon
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Se reposer, ce n’est pas toujours ce qu’on croit !

Découvrez les 7 types de repos pour recharger vos batteries D’après l’article de Jean-Philippe Policieux, auteur du site www.devenezleheros.com Le repos physiqueC’est peut-être le plus évident à reconnaître, le corps nous fait part de ce besoin relativement clairement.Il peut être passif : dormir, faire une sieste de 10 minutes, ou simplement s’asseoir ou plus actif : yoga, marcher, se faire masser, prendre un bain…A ressentir avec l’expérience ce qui marche le mieux pour vous et dans quelles situations. Le repos mentalÊtre trop concentré ou concentré trop longtemps, ça amène à une fatigue mentale. Tout comme un muscle, le mental a besoin de se détendre, d’être libre de penser à tout et à rien, sans effort de focus. Méditation, répéter de belles pensées, se déconnecter du téléphone et d’internet… Notez bien qu’en méditation, on peut se focaliser sur la respiration par exemple et aussi s’accorder un moment où on laisse le mental vagabonder librement avant de le ramener à un point de focus. Vous allez me dire que votre mental vagabonde déjà bien librement en méditation sans lui demander, mais essayez de ressentir la différence quand vous lui laissez intentionnellement l’espace de le faire. Le repos émotionnelCertaines situations nous amènent à être épuisé émotionnellement, cette impression d’être submergé, comme une cocotte minute qui sature. Je pense par exemple à un deuil qui peut faire remonter beaucoup d’émotions diverses et variées. Se reposer émotionnellement, c’est prendre le temps d’écouter ces émotions. En parler à quelqu’un, les écrire dans son journal, prendre le temps de les ressentir (pleurer “un bon coup”, ça fait souvent du bien !), pratiquer les techniques que vous connaissez pour les libérer, etc. A noter également, se déconnecter de l’actualité est une très bonne manière de se reposer émotionnellement et de ne pas en “rajouter”… Le repos socialJ’ai mis beaucoup de temps à comprendre cela personnellement. Je culpabilisais d’avoir envie d’aller dans ma grotte alors qu’il s’agissait d’un vrai besoin. Le besoin de me ressourcer, de recharger les batteries. Par exemple, avec mes filles pendant les vacances. Maintenant, elle savent que, dans la journée, il y a un moment où Papa a besoin d’être “peinard”. C’est arriver à trouver l’équilibre entre le besoin de contact et d’interaction et le besoin d’être seul. C’est comprendre et accepter son propre fonctionnement. Notez bien que certaines personnes se ressourcent non pas dans une grotte mais au contact de l’autre ! C’est aussi l’occasion de voir quelles interactions sociales vous sont bénéfiques et lesquelles le sont peut-être moins … Le repos sensorielJ’ai compris ce besoin, quand je travaillais sur mon ordinateur dans un café. Les gens qui circulent, le bruit de la machine à café, etc. Des fois ça allait très bien et d’autres, c’était insupportable, j’avais besoin de me couper sensoriellement. Trop de bruit, trop de stimulation visuelle, ou kinesthésique… Pour ma part, je me cale sur le canapé sans bouger, les yeux fermés, parfois sous une couverture, avec un casque à réduction de bruit (loin d’être super efficace mais qui crée un sentiment de “bulle”)… et ça me repose. Un environnement naturel peut fonctionner aussi (regarder la mer, ça peut être très reposant pour moi, mais le bruit des vagues moins au bout d’un moment, je préfère le silence). Encore une fois, ressentez ce qui fonctionne pour vous. Le repos créatifPlus subtil, c’est comme s’il y avait besoin de se reposer d’un mode automatique (cocher les tâches à faire d’une liste), d’un mode “adulte” un peu ennuyeux, et de se reconnecter à quelque chose de plus “fun”, plus libre, plus créatif. Activités artistiques (écrire, peindre, chanter, danser…) sans attente d’un résultat, jouer comme un gamin, faire “l’andouille”… C’est laisser de la place à l’enfant intérieur ! Le repos spirituelCela peut arriver quand on est trop dans le quotidien, trop dans notre vie de personnage dans cette vaste pièce de théâtre [ ]. On peut se fatiguer car on ne nourrit plus ou peu son âme. Lire un livre (ou juste un passage), regarder une vidéo qui nous “élève” et nous reconnecte un peu plus, marcher en conscience dans la nature, écrire dans son journal, méditer, parler à l’Univers, exprimer de la gratitude… Bien sûr, on peut avoir besoin de différents types de repos en même temps, surtout si on n’a pas pris le temps de prendre soin de nous. J’espère que ça vous éclairera sur votre besoin et que vous serez à même de mieux y répondre. Prenez soin de vous ! Troisième étape : Démarrer une séquence de concentrationEnclencher un minuteur pour une première séquence de concentration sur votre tâche durant 25 minutes. Ce temps est suffisamment court pour que l’on puisse facilement maintenir sa concentration sur cette durée, même quand on revient d’un burn out. Et en même temps, c’est la durée moyenne de la concentration optimale de notre cerveau. On a donc tout à y gagner. Quatrième étape : Faire une pauseAprès ces 25 minutes de travail, faites une pause de 5 minutes. Il s’agit de faire une vraie pause, pas de regarder ses emails ou de chercher une information sur la Web. Il faut sortir de son travail, s’étirer, prendre un café, aller aux toilettes, écouter de la musique… Puis recommencer une session de 25 minutes de concentration. Après avoir fait 4 sessions de Pomodoro (4×25 minutes entrecoupées des 5 minutes de pause à chaque fois), prenez une longue pause de 20 minutes. Cette méthode peut donner l’impression que l’on est sans arrêt en pause mais dites-vous que le temps de concentration que vous avez est suffisamment efficace pour compenser les temps de pause. On ne perd que les temps de travail où habituellement on papillonne et où l’on flotte un peu. Et cette méthode permet de vous préserver de la surcharge mentale, ce qui est bien utile quand on a vécu une période de surmenage intense et d’épuisement. Cinquième étape : Eprouver de la satisfaction Prenez le temps de regarder l’avancement de votre travail et d’éprouver de la satisfaction, ou peut-être même de la fierté