Burn out Dijon

Ce qu'en disent les participants

Dominique

J’ai eu la chance de participer régulièrement aux échanges proposés dans le cadre du groupe burnoutdijon, et cela m’a beaucoup aidée dans ma reconstruction. Pouvoir parler aux autres de sa souffrance, réfléchir, être écouté et construire ensemble un nouvel avenir après cette épreuve, est vraiment bénéfique dans cette période difficile. Aujourd’hui je peux m’affranchir de ce groupe d’entraide. Grâce à l’aide que m’ont apporté ces rencontres, j’ai repris mon envol. Merci à toutes les belles personnes rencontrées et qui m’ont redonné confiance en moi !

Ce qu'en disent les participants

Laurence

C’est un petit groupe convivial d’échanges dans lequel on y trouve des outils permettant de cheminer, afin de prévenir ce syndrome ou d’éviter des rechutes. Si ce sujet vous touche de près, je recommande vivement, dans notre région ce genre d’événement est malheureusement très rare. 

Les différents types de repos - Burn out Dijon
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Se reposer, ce n’est pas toujours ce qu’on croit !

Découvrez les 7 types de repos pour recharger vos batteries D’après l’article de Jean-Philippe Policieux, auteur du site www.devenezleheros.com Le repos physiqueC’est peut-être le plus évident à reconnaître, le corps nous fait part de ce besoin relativement clairement.Il peut être passif : dormir, faire une sieste de 10 minutes, ou simplement s’asseoir ou plus actif : yoga, marcher, se faire masser, prendre un bain…A ressentir avec l’expérience ce qui marche le mieux pour vous et dans quelles situations. Le repos mentalÊtre trop concentré ou concentré trop longtemps, ça amène à une fatigue mentale. Tout comme un muscle, le mental a besoin de se détendre, d’être libre de penser à tout et à rien, sans effort de focus. Méditation, répéter de belles pensées, se déconnecter du téléphone et d’internet… Notez bien qu’en méditation, on peut se focaliser sur la respiration par exemple et aussi s’accorder un moment où on laisse le mental vagabonder librement avant de le ramener à un point de focus. Vous allez me dire que votre mental vagabonde déjà bien librement en méditation sans lui demander, mais essayez de ressentir la différence quand vous lui laissez intentionnellement l’espace de le faire. Le repos émotionnelCertaines situations nous amènent à être épuisé émotionnellement, cette impression d’être submergé, comme une cocotte minute qui sature. Je pense par exemple à un deuil qui peut faire remonter beaucoup d’émotions diverses et variées. Se reposer émotionnellement, c’est prendre le temps d’écouter ces émotions. En parler à quelqu’un, les écrire dans son journal, prendre le temps de les ressentir (pleurer “un bon coup”, ça fait souvent du bien !), pratiquer les techniques que vous connaissez pour les libérer, etc. A noter également, se déconnecter de l’actualité est une très bonne manière de se reposer émotionnellement et de ne pas en “rajouter”… Le repos socialJ’ai mis beaucoup de temps à comprendre cela personnellement. Je culpabilisais d’avoir envie d’aller dans ma grotte alors qu’il s’agissait d’un vrai besoin. Le besoin de me ressourcer, de recharger les batteries. Par exemple, avec mes filles pendant les vacances. Maintenant, elle savent que, dans la journée, il y a un moment où Papa a besoin d’être “peinard”. C’est arriver à trouver l’équilibre entre le besoin de contact et d’interaction et le besoin d’être seul. C’est comprendre et accepter son propre fonctionnement. Notez bien que certaines personnes se ressourcent non pas dans une grotte mais au contact de l’autre ! C’est aussi l’occasion de voir quelles interactions sociales vous sont bénéfiques et lesquelles le sont peut-être moins … Le repos sensorielJ’ai compris ce besoin, quand je travaillais sur mon ordinateur dans un café. Les gens qui circulent, le bruit de la machine à café, etc. Des fois ça allait très bien et d’autres, c’était insupportable, j’avais besoin de me couper sensoriellement. Trop de bruit, trop de stimulation visuelle, ou kinesthésique… Pour ma part, je me cale sur le canapé sans bouger, les yeux fermés, parfois sous une couverture, avec un casque à réduction de bruit (loin d’être super efficace mais qui crée un sentiment de “bulle”)… et ça me repose. Un environnement naturel peut fonctionner aussi (regarder la mer, ça peut être très reposant pour moi, mais le bruit des vagues moins au bout d’un moment, je préfère le silence). Encore une fois, ressentez ce qui fonctionne pour vous. Le repos créatifPlus subtil, c’est comme s’il y avait besoin de se reposer d’un mode automatique (cocher les tâches à faire d’une liste), d’un mode “adulte” un peu ennuyeux, et de se reconnecter à quelque chose de plus “fun”, plus libre, plus créatif. Activités artistiques (écrire, peindre, chanter, danser…) sans attente d’un résultat, jouer comme un gamin, faire “l’andouille”… C’est laisser de la place à l’enfant intérieur ! Le repos spirituelCela peut arriver quand on est trop dans le quotidien, trop dans notre vie de personnage dans cette vaste pièce de théâtre [ ]. On peut se fatiguer car on ne nourrit plus ou peu son âme. Lire un livre (ou juste un passage), regarder une vidéo qui nous “élève” et nous reconnecte un peu plus, marcher en conscience dans la nature, écrire dans son journal, méditer, parler à l’Univers, exprimer de la gratitude… Bien sûr, on peut avoir besoin de différents types de repos en même temps, surtout si on n’a pas pris le temps de prendre soin de nous. J’espère que ça vous éclairera sur votre besoin et que vous serez à même de mieux y répondre. Prenez soin de vous ! Troisième étape : Démarrer une séquence de concentrationEnclencher un minuteur pour une première séquence de concentration sur votre tâche durant 25 minutes. Ce temps est suffisamment court pour que l’on puisse facilement maintenir sa concentration sur cette durée, même quand on revient d’un burn out. Et en même temps, c’est la durée moyenne de la concentration optimale de notre cerveau. On a donc tout à y gagner. Quatrième étape : Faire une pauseAprès ces 25 minutes de travail, faites une pause de 5 minutes. Il s’agit de faire une vraie pause, pas de regarder ses emails ou de chercher une information sur la Web. Il faut sortir de son travail, s’étirer, prendre un café, aller aux toilettes, écouter de la musique… Puis recommencer une session de 25 minutes de concentration. Après avoir fait 4 sessions de Pomodoro (4×25 minutes entrecoupées des 5 minutes de pause à chaque fois), prenez une longue pause de 20 minutes. Cette méthode peut donner l’impression que l’on est sans arrêt en pause mais dites-vous que le temps de concentration que vous avez est suffisamment efficace pour compenser les temps de pause. On ne perd que les temps de travail où habituellement on papillonne et où l’on flotte un peu. Et cette méthode permet de vous préserver de la surcharge mentale, ce qui est bien utile quand on a vécu une période de surmenage intense et d’épuisement. Cinquième étape : Eprouver de la satisfaction Prenez le temps de regarder l’avancement de votre travail et d’éprouver de la satisfaction, ou peut-être même de la fierté

se concentrer après un burn out
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Comment retrouver sa capacité de concentration après un burn out ?

La méthode Pomodoro permet de se centrer sur une seule tâche, en séquençant le temps de concentration. On doit cette méthode à un étudiant italien, Francesco Cirillo, qui a utilisé dans les années 80 un minuteur en forme de tomate (Pomodoro en Italien) pour gérer ses révisions sans se laisser distraire. Personnellement, cette méthode m’a été très utile pour reprendre mon travail après un arrêt avec une perte de mes capacités cognitives. Première étape : Programmer une tâcheOn s’aperçoit aujourd’hui que vouloir faire plusieurs tâches en même temps est totalement inefficace. par exemple, converser au téléphone tout en rédigeant un email et en cherchant une information sur Internet… au bout du compte, on n’est présent dans aucune des tâches et l’on risque d’avoir tout à reprendre, sans compter la surcharge mentale que cela crée. C’est pourquoi la première étape de la méthode Pomodoro est de se fixer une seule tâche à faire à la fois. Deuxième étape : Eliminer les perturbations Si cela vous est possible, débrancher votre téléphone fixe, mettez votre téléphone portable en messagerie, fermer votre boite mail, indiquer à vos collègues que vous êtes occupé par un dossier. Il sera bien plus efficace et moins fatiguant de consulter les messages que vous aurez reçus lors d’un temps dédié uniquement à cela, lorsque vos tâches seront terminées. Chaque notification, appel, message ou interruption quelle qu’elle soit risque de vous faire perdre votre concentration. Troisième étape : Démarrer une séquence de concentrationEnclencher un minuteur pour une première séquence de concentration sur votre tâche durant 25 minutes. Ce temps est suffisamment court pour que l’on puisse facilement maintenir sa concentration sur cette durée, même quand on revient d’un burn out. Et en même temps, c’est la durée moyenne de la concentration optimale de notre cerveau. On a donc tout à y gagner. Quatrième étape : Faire une pauseAprès ces 25 minutes de travail, faites une pause de 5 minutes. Il s’agit de faire une vraie pause, pas de regarder ses emails ou de chercher une information sur la Web. Il faut sortir de son travail, s’étirer, prendre un café, aller aux toilettes, écouter de la musique… Puis recommencer une session de 25 minutes de concentration. Après avoir fait 4 sessions de Pomodoro (4×25 minutes entrecoupées des 5 minutes de pause à chaque fois), prenez une longue pause de 20 minutes. Cette méthode peut donner l’impression que l’on est sans arrêt en pause mais dites-vous que le temps de concentration que vous avez est suffisamment efficace pour compenser les temps de pause. On ne perd que les temps de travail où habituellement on papillonne et où l’on flotte un peu. Et cette méthode permet de vous préserver de la surcharge mentale, ce qui est bien utile quand on a vécu une période de surmenage intense et d’épuisement. Cinquième étape : Eprouver de la satisfaction Prenez le temps de regarder l’avancement de votre travail et d’éprouver de la satisfaction, ou peut-être même de la fierté devant le travail accompli. auteur : Pascale